Devant la futilité de nos vies, nous étions perdus.
Les filles faciles (sauf Ingrid), les yachts, les voitures de sport ((je suis passé sur une toyota hybride) et les voyages dans le plus belles contrées (nous allons à Guéret ds une semaine d'ailleurs, je pense que cela peut être l'occasion d'un nouveau petit billet), ne nous suffisaient plus.
Nous nous sommes rendus compte que nos villas de plusieurs hectares n'étaient pour nous que des prisons dorées. Les lustres de baccarat et les sols de marbre rose de toscane sont devenus le lourd fardeau de notre réussite, tels une étoile de David honteuse que l'on est obligé d'arboré devant des convives envieux voir jaloux comme pour dire "oui! oui! J'ai réussi! Peut être trop même! Excusez moi de réussir ma vie!".
Il nous fallait retrouver l'esprit de nos ancêtres, de notre culture rurale. Pas forcément celle du maquignon caressant la croupe de Marguerite sa vache préférée, ni celle du notable de province caresssant la croupe de Fernande sa soubrette préférée.