Monsieur le ministre de l'intérieur des terres françaises blanches,
Sachez, et je crois bien parler au nom de tous le comité directeur du FLMBA, que nous sommes en désaccord total avec le projet de grand ministère dont vous parlez honteusement depuis quelques jours.
L'identité nationale ne peut exister, et encore moins en France.
Nous sommes certes un peuple avec des us et coutumes rabachés en dehors de nos frontières (le fromage, le pif, la roublardise, le cul...) mais nous savons intérieurement que l'on ne peut se limiter à de telles caricatures. Comme le raciste ou tout simplement le simple d'esprit face confronté à un inconnu, il met en avant un comportement incongru selon lui, selon sa culture, selon son physique, bref, selon son individualité. Il retourne le sens même de son message initial: vous n'êtes pas comme moi!
De même, parler d'identité française me paraît hors sujet. Sans doute dans nul autre pays dans le monde, il n'existe historiquement un tel bordel de peuple, de religion, de culture (allez demander à un breton, à un alsacien ou vendéen - non, je retire le vendéen).
Rappelons nous ceci:
Un récit publié à la fin du XVIème siècle raconte qu'en 1235, un naufragé écossais, Patrick Walton, vint s’échouer en baie d’Aiguillon à une demi lieue de port Esnande. Il fut recueilli par les habitants de la région et s’y installa. Sans ressource, il décida de reprendre ses activités habituelles, notamment la chasse aux oiseaux de mer. Des filets étaient tendus sur le littoral entre des piquets de bois enfoncés dans le sol. Le chasseur eut la surprise de constater l’envahissement de ses poteaux par de nombreuses petites moules dont il observa la rapide croissance. Par la suite, il lui apparut plus profitable de capturer des moules et de les engraisser plutôt que de chasser les oiseaux. Il aurait de cette façon inventé les premiers parcs à moules sur bouchots. Longtemps, cette technique d'élevage sur bouchots ne s'est pratiquée que sur la côte atlantique française, région où le naissain se fixe naturellement sur les pieux.
C'est grâce à l'ingéniosité d'un sans papier que l'accueil des moules fut améliorées en somme... Mais c'est la connerie humaine qui l'amena à exploiter nos chères pitites moulinettes...