Une moule, un ami

Les statuts d’une nouvelle association, liée par le sang au FLMBA, vient de voir le jour grâce à notre trésorier préféré Farine. Cette dernière venue dans notre famille porte un nom au combien évocateur de la douleur et du mal de vivre qui règne chez nos amis coquillés. (voir le slogan ci-dessous)

En fait, les moules se font chier grave sur nos côtes françaises. D’après Monique, (moule strip-teaseuse) qui officie du côté de Bourre-la-Reine (oups ! lire plutôt Bourg), ils se les gèlent pratiquement toute l’année, l’eau pue à un tel point que même les poissons n’osent pas s’y baigner. Et tout ça sans parler de ces cons d’humains qui ne se gênent pas pour leur pisser à la gueule quand ils font trempette.

Monique a donc pris sa coquille à deux mains et a pu trouver une solution. L’idée est simple : chaque sympathisant du FLMBA devra emmener avec lui une moule en voyage dans des pays où l’eau dépasse les 20°C. (désolé pour tous nos amis bretons)

L’association prendra en charge le billet d’avion et le logement pour chaque moule qui partira. De plus les parrains et les marraines qui feront ce geste du cœur se verront offrir une centaine d’huîtres (parce qu’on les aime pas celles-là).

C’est donc notre cher trésorier qui a décidé d’être le premier parrain du « cri de la moule ». On peut le voir en compagnie de Gérard, moule de grande taille comme son frère Norbert (le champion du monde) qui était tellement heureux qu’il en avait la coquille grande ouverte.

 

Nous tenons à féliciter Farine qui nous a annoncé un heureux événement : il vient de dépasser les 100 kg. Maintenant seul un vétérinaire aura la chance de faire la pesée du monstre. Encore Bravo, mon gars !     signé : Mogette

Enorme partie de coquilles en l'air sur une plage proche de la dune du Pilat

En Mars 2001, une marée d’un coefficient encore jamais atteint pour cette saison a entraîné une augmentation significative des concentrations hormonales de nos petits amis encoquillés.

  Cet évènement rarissime a eu pour conséquence d’exciter grave ces petits cochons. Des milliers d’individus ont répondu à l’appel de ce message chimique et se sont lancés dans 30 jours de « festivités » sans aucune interruption. Que la nature est belle quand on la laisse s’épanouir. (Voir la photo que nous avons pu prendre à l'insu de ces pervers)

 

Par contre, ces petits sagouins n’ont pas nettoyé la plage après avoir « bavé » dessus comme des oufs. Pas un grain de sable n’a été épargné par les souillures de ces gros dégueulasses.

Que l’on se fasse du bien et que l’on profite de sa liberté, je peux comprendre, je ne suis pas de bois ; mais faire ça à quelques centaines de mètres des copains qui n’ont, comme seul moyen de se soulager, que quelques frottements par jour contre un gros bouchot barbu et rugueux…

J’ai envie de crier : « Et la pudeur….MERDE !! ».

 

                            Signé : Mogette (sous la dictée des « moules de garde »)